Proche-Orient. En Turquie, une terre meurtrie et un pouvoir fragilisé

En 1999, le séisme d’Izmit (17 000 morts dont un millier à Istanbul) avait précipité la chute du gouvernement turc. Un homme politique, issu de l’opposition conservatrice, en avait profité pour émerger au poste de Premier ministre : Recep Tayyip Erdogan. Lui et son parti, l’AKP (parti de la Justice et du Développement) avaient capitalisé sur le risque sismique pour l’emporter dans les urnes, accumulant les critiques contre le pouvoir en place.

Cette situation pourrait-elle se reproduire en 2023, avec des rôles inversés ? Le « reis » (le chef), comme ses partisans le nomment, va-t-il vaciller de son piédestal alors que les attaques fusent sur sa gestion du plus grave tremblement de terre que la Turquie connaît depuis presque un siècle et son bilan…

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