Mémoire. Robert Hébras, dernier témoin du massacre d’Oradour-sur-Glane, s’est éteint

Dernier témoin direct du massacre d’Oradour-sur-Glane commis durant la Seconde Guerre mondiale, Robert Hébras est décédé samedi matin à l’âge de 97 ans à l’hôpital à Saint-Junien, annonce Le Populaire du Centre.

C’est dans le village d’Oradour-sur-Glane, situé à environ vingt kilomètres de Limoges, que 643 civils, dont 247 enfants, ont été assassinés par un détachement la division blindée SS «Das Reich» le 10 juin 1944. Il s’agit du plus grand massacre de civils commis en France par les armées allemandes. Six personnes avaient survécu.

Seul témoin vivant du massacre après le décès de Jean-Marcel Darthout en octobre 2016, Robert Hébras avait lui-même été mitraillé et laissé pour mort dans une grange, d’où il avait réussi à s’échapper alors que les soldats allemands venaient d’y mettre le feu. Il avait alors 8 ans.

Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs.

En cliquant sur « J’accepte », les cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus (plus d’informations).

En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez des dépôts de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données.

Gérer mes choix



Polémique autour des Malgré-Nous

En janvier 2022, il avait été décoré par Emmanuel Macron lors d’une visite sur place. Robert Hébras avait alors été promu commandeur de l’Ordre national du Mérite.

Juste après son élection à la présidence de la République en 2017, Emmanuel Macron avait déjà retrouvé Robert Hébras à Oradour-sur-Glane en compagnie duquel il avait parcouru pendant près d’une heure les rues du village martyr, laissé en l’état depuis sa destruction.

Robert Hébras avait créé la polémique en remettant en cause l’enrôlement de force de Malgré-Nous alsaciens dans la division « Das Reich ». Poursuivi en diffamation par les Associations des évadés et incorporés de force du Bas- et du Haut-Rhin, il avait d’abord été condamné à 1 euro de dommages et intérêts, mais la Cour de cassation avait cassé ce jugement en 2013.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *