Germaine Richier, « La femme sculpture »
Germaine Richier (1902-1959) traverse tambour battant le XXe siècle, en poussant les limites, questionnant la nature et le vivant, et trouve une résonance toute particulière avec notre époque en quête de racines. « Germaine avait un tempérament hors norme, raconte Laurence Durieu, scénariste de l’album mais aussi petite-nièce et ayant droit de l’artiste. Aussi impétueuse que chaleureuse, impérieuse qu’enthousiaste, superstitieuse que croyante. »
Nous vous proposons de commencer cette exploration au sortir de la guerre. Une période charnière qui marque l’émancipation de l’artiste après une adolescence passée dans l’Hérault, à Castelnau-le-Lez, au sein de la maison familiale. Elle a pu y affirmer son goût pour la sculpture, au contact de la terre glaise. Son certificat d’études en poche, elle commence, à partir de 1921, des études aux beaux-arts de Montpellier, soutenue notamment par son frère Jean, très proche d’elle.
Un récit dense et subtil, introduction idéale à la vie et l’œuvre de cette artiste auquel le Centre Georges-Pompidou, partenaire de cette publication, consacrera, dès le 1er mars, une grande exposition rétrospective à Paris.