Vêtu pour skier | Le Journal de Québec

Pour éviter de devoir écourter une sortie sur les pentes parce que le froid aura atteint nos pieds ou notre corps tout entier, il est préférable de multiplier les couches au moment de se vêtir pour skier. 

Des orteils à la tête, aucune partie du corps ne devrait être exposée au froid lors d’une sortie en ski alpin, surtout si le mercure est à la baisse, car un skieur mal vêtu pourrait devoir rapidement revenir au chalet.

Pour garder les pieds au chaud, le choix d’un bas en laine mérinos procure plusieurs avantages, car ce matériel ne pique pas, apporte du confort, garde la chaleur, évacue l’humidité et est un antibactérien naturel ne dégageant pas de mauvaises odeurs.

Le plus important « est de s’assurer que ses pieds soient secs avant de mettre ses bas et ses bottes », indique Véronique Dufour, vice-présidente, marketing, ventes au détail et développement chez Avalanche, qui conseille également d’apporter une paire de bas supplémentaire.

Les semelles et les bas chauffants, tout comme les gants, mitaines et vestes, gagnent en popularité depuis quelques années, puisqu’ils permettent « de profiter au maximum d’une journée de ski et valent l’investissement », souligne Mme Dufour.

À condition de ne pas oublier de recharger leur batterie pour la prochaine sortie !

En ce qui a trait aux gants ou aux mitaines, il s’agit d’une question de goût, mais l’isolation, l’adhérence sur les bâtons et la flexibilité sont de mise.

Adopter le système multicouches


La superposition de différentes couches de vêtements qui ont chacune leur utilité est conseillée.

Photo fournie par Avalanche

La superposition de différentes couches de vêtements qui ont chacune leur utilité est conseillée.

Au moment de s’habiller, la superposition de différentes couches qui ont chacune leur utilité est conseillée. La couche de base, un sous-vêtement ajusté au corps dont la composition contient encore une fois de la laine mérinos, préservera la chaleur et évacuera l’humidité. Car c’est la transpiration en contact constant avec le corps qui, au froid, fait grelotter les skieurs.

Il n’est d’ailleurs pas gênant de se promener avec sa couche de base dans le chalet aujourd’hui, puisque le design est davantage recherché et qu’il est possible de coordonner son chandail, son pantalon et ses bas pour avoir du style.

La seconde couche, qui peut être constituée d’une veste sans manche (pour plus de liberté de mouvement), d’un haut à manches longues en fibres polaires ou d’une doudoune intermédiaire selon la température, contribuera à mieux contrôler la chaleur recherchée tout en laissant la transpiration s’échapper.

Finalement, le manteau de ski et le pantalon de neige protègent le skieur contre les éléments, dont la neige, la pluie, le vent, le froid. Un habit de ski à la fois isolé, imperméable et respirant, conçu pour affronter les hivers québécois !

Autres caractéristiques importantes

Le manteau doit également présenter d’autres caractéristiques importantes, dont une jupe pare-neige pour éviter que la neige remonte à l’intérieur, des poignets ajustables, un haut col pour se protéger du vent et de l’aération, ainsi qu’un capuchon pouvant couvrir le casque.

Car selon l’Association des stations de ski du Québec (ASSQ), « plus de 80 % des skieurs québécois portent le casque. Il est fortement conseillé en vue de prévenir les blessures. »

Et pour camoufler son cou et sa tête, en plus du casque et des lunettes, une tuque très mince et un cache-cou ou un passe-montagne, aussi appelé balaclava, les garderont au chaud.

Comme le mentionne l’ASSQ, « laisse ta tuque à pompon à la maison ! Peu importe son look, on ne la verra pas sous ton casque. Assure-toi qu’elle soit aussi mince et ajustée que possible ; tu veux qu’elle couvre tes oreilles toute la journée, pas tes yeux. »

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