Pierre de Maere, le chanteur belge flamboyant qui veut « marier un ange »
Ce phénomène, c’est la Belgique qui nous l’envoie, comme Stromae, comme Angèle juste avant lui. On l’a vite perçu en écoutant sa première chanson, « Un jour, je marierai un ange ». On le sent de nouveau en l’apercevant au loin. Gare du Nord, descente du Thalys, il débarque, silhouette longiligne (1,88 mètre) et gueule d’ange. Il pourrait défiler pour des couturiers de prestige sur les podiums mondiaux, il le sait bien, mais ça ne l’intéresse pas.
« Je profite de mon jeune âge pour séduire le public, je précise que je n’ai aucune envie de faire partie de la hype. »
Depuis l’enfance, Pierre de Maere se rêve en chanteur « populaire et qualitatif », international si possible. A l’image de Stromae ou Lady Gaga, les idoles de ses 9 ans, et de Billie Eilish ou Rosalía. Il commencerait bien sa conquête du globe par le Japon, qui le fascine, mais d’abord la France.
Alors il passe l’essentiel de ses 20 ans dans le Thalys, passager décalqué du Paris-Bruxelles, puis inversement. Le week-end, il retrouve sa chambre d’enfant chez ses parents, à la campagne, dans la ferme de Walhain où il a grandi. Ses parents ? Des « bourgeois dépensiers » côté maternel, une noblesse « qui se regarde et n’a rien à apporter au monde » côté père. Maman aime Aznavour, Balavoine ou Françoise Hardy, lui préfère Kate Bush, Arcade Fire ou Genesis. La semaine, il habite dans le 19e arrondissement parisien, en coloc : « Ça se passe très bien, il y a une bonne ambiance ». Nous voilà rassurés.
Il parle à 1 000 à l’heure,
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