la Russie annonce baisser sa production en mars, les prix décollent

Moscou est frappé depuis décembre par la mise en place d’un prix plafond sur son brut par le G7, l’Union européenne et l’Australie. Ces mesures visent également depuis début février les produits pétroliers raffinés. La réduction annoncée de 500 000 barils par jour représentera une baisse d’environ 5 % des extractions russes quotidiennes actuelles, qui totalisent plus de 9,5 millions de barils.

Une hausse durable ?

Cette réduction viendra s’ajouter à la limitation de la production de 2 millions de barils par jour de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires (Opep +), qui associe la Russie à l’Arabie saoudite et à des dizaines d’autres producteurs, décidée afin de soutenir les prix. Des délégués d’autres membres de l’Opep + ont affirmé à l’agence Bloomberg qu’ils ne compenseraient pas la baisse de la production russe.

La crainte de voir le brut manquer faisait grimper les cours de l’or noir vendredi. À Londres, le Brent, référence européenne du pétrole, grimpait en milieu de journée de 2,49 % à 86,60 dollars, tandis que le WTI américain prenait 2,41 % à 79,93 dollars. « Il y a peu de temps encore, la Russie arrivait à compenser la perte de ses ventes à l’Occident par des achats venus d’Asie, particulièrement de Chine et d’Inde », rappelle Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.

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