Dans le nord de la Syrie, l’aide humanitaire n’arrive qu’au compte-gouttes

Il a fallu attendre trois jours après le séisme qui a ravagé le 6 février dernier la zone frontalière entre la Turquie et la Syrie pour que les toutes premières aides n’arrivent dans les zones rebelles du territoire syrien, où la situation humanitaire fait craindre le pire.

Selon un dernier bilan, le tremblement de terre, suivi par des centaines de répliques, a fait près de 22 000 morts, dont plus de 18 000 en Turquie et plus de 3 300 en Syrie. L’espoir de retrouver des survivants s’amenuise d’heure en heure.

Ainsi, le premier convoi d’aide, composé de six camions transportant couvertures, tentes et autres produits, est entré ce jeudi 9 février de la Turquie par le poste-frontière de Bab Al-Hawa.

Comme l’explique le média panarabe Al-Jazeera, l’acheminement de cette aide via ce point de passage – le seul par lequel le régime de Bachar El-Assad autorisait ces dernières années l’expédition d’aides dans les régions du Nord syrien échappant à son contrôle – a été retardé par les “problèmes logistiques” et les dommages causés par le séisme au réseau routier.

Situation d’urgence

“Une petite victoire pour les centaines de milli

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