Séisme en Syrie : l’aide internationale compliquée dans les zones rebelles
Dans le nord-ouest de la Syrie, le séisme a porté un nouveau coup dévastateur à une région déjà meurtrie par la guerre.
Si l’aide internationale s’est rapidement organisée pour soutenir la Turquie, la situation est plus complexe pour la Syrie. Dans cette zone contrôlée par les rebelles, les sauveteurs non équipés font face à d’importantes difficultés pour sauver les survivants.
De nombreux bâtiments ont été détruits, laissant des milliers de personnes sans-abris. Alors que le froid se fait ressentir, beaucoup sont contraints de se réfugier dans des camions ou des terrains vides.
“Où les gens doivent-ils aller pour ne pas mourir ? Ils n’ont pas d’options, ils n’ont pas de maisons, pas de tentes, où peuvent-ils aller ? Ils ne peuvent que rester ici jusqu’à ce que la situation s’améliore”, explique Youssef Al-Hasawy, un rescapé syrien.
Premier convoi d’aide de l’ONU aux zones rebelles
Le premier convoi d’aide de l’ONU depuis le séisme meurtrier est entré ce jeudi par le poste-frontière de Bab al-Hawa. La quasi totalité de l’aide humanitaire destinée aux zones rebelles est acheminée à partir de la Turquie par ce point de passage. Ankara s’emploie à ouvrir deux autres passages pour faciliter l’aide.
Les zones sous le contrôle des rebelles, ne peuvent recevoir d’aide des autres régions syriennes contrôlées par le gouvernement, sans l’autorisation de Damas.
Le violent séisme qui a frappé lundi la Turquie et la Syrie, a dépassé les 17 500 morts, selon un dernier bilan communiqué jeudi par les autorités dans les deux pays.