l’Église catholique demande la libération des manifestants emprisonnés depuis 2021 à Cuba
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L’envoyé du pape, le cardinal Beniamino Stella, a demandé ce mercredi 8 février « la libération des Cubains qui ont participé aux manifestations antigouvernementales du 11 juillet 2021 », écrit 14 y medio. Demande faite, à la fin de sa visite à Cuba, précise le journal d’opposition, qui reproduit les mots tenus à la presse par le cardinal : « Cuba doit être libre de toute ingérence », mais doit aussi faire en sorte que « ses enfants soient des hommes et des femmes libres ». Beniamino Stella a précisé que « le pape désire ardemment une réponse positive » du gouvernement cubain.
Le journal d’État Juventud Rebelde, qui revient lui aussi longuement sur cette visite du prélat, ne parle pas de cette demande. Il souligne que le cardinal est venu à Cuba à l’occasion du 25e anniversaire du voyage du pape Jean-Paul II dans l’île. Et titre sur « plus de 80 années de proximité et de respect » entre Cuba et le Saint-Siège.
En Haïti, premier conseil des ministres pour le Haut Conseil de la Transition
En Haïti, le Haut Conseil de la Transition (HCT) participe à son premier conseil des ministres, deux jours après son installation, précise Le Nouvelliste. La ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Emmelie Prophète Milcé a indiqué que la question de la sécurité avait été abordée au cours des échanges, et que le HCT allait organiser dans les prochains jours un forum sur ce thème. Précisant, écrit Gazette Haïti, que « tous les secteurs, y compris ceux qui n’ont pas signé l’accord du 21 décembre », étaient invités.
Aux États-Unis, quel avenir pour les programmes de santé ?
La presse revient sur un des moments les plus frappants du discours sur l’état de l’Union de Joe Biden mardi soir : l’échange entre le président et les parlementaires républicains sur les programmes de santé du gouvernement. The Hill raconte : « Le président a suggéré que certains républicains voulaient se débarrasser de la Sécurité sociale et du Medicare » – plus connue sous le nom d’Obamacare, s’attirant des huées de la part des parlementaires républicains. « Alors manifestement, nous sommes d’accord, on n’y touche pas ? OK. Nous avons l’unanimité », a répondu le président, qui à ce moment–là « a semblé régler en direct à la télévision un désaccord politique majeur », s’étonne The Hill. Analyse du Washington Post : « Les dirigeants des deux partis sont devenus réticents à discuter des changements potentiels à apporter à la Sécurité sociale et au Medicare ».
Un changement « spectaculaire », écrit le journal, par rapport à ce qu’il se passait il y a dix ans à peine sous l’administration Obama. Selon le Washington Post, il reflète à la fois « la montée de la gauche dans le parti démocrate et l’influence de l’ancien président Donald Trump à droite, qui a réduit le pouvoir des parlementaires centristes qui par le passé ont cherché à réduire considérablement les dépenses liées à la santé ». Et puis, précise le journal, « depuis la dernière fois que Washington a réfléchi à la viabilité à long terme des deux programmes, il y a une douzaine d’années, la génération des baby-boomers – dont le taux de participation aux élections est assez élevé – a commencé à atteindre l’âge où elle commence à bénéficier de ces programmes ».
Le prix Nobel de littérature péruviano-espagnol Mario Vargas Llosa entre à l’Académie française
Peru21 raconte qu’hier, il a déjà reçu son épée de membre de l’Académie, forgée en acier à Tolède par – précise El Comercio – le dernier artisan qui les fabrique encore à la main. L’arrivée de Mario Vargas Llosa ce jeudi est une « révolution » pour l’institution créée en 1635 : d’abord, il n’écrit pas en français ; ensuite, à 85 ans, il dépasse de dix ans la date limite à laquelle un écrivain peut entrer à l’Académie.
Peru 21 publie une longue défense de l’écrivain, dont la popularité est en berne dans son pays après une série de scandales – plainte pour harcèlement d’une ancienne amante, révélation sur son train de vie fastueux, chasse à l’éléphant au Botswana, le tout venant d’un écrivain aux opinions plutôt à droite dans une Amérique latine aujourd’hui plutôt à gauche. Pour l’auteur de la tribune, ceux qui critiquent de l’écrivain sont « uniquement guidés par ses opinions – très critiquables, pour punir une œuvre qui est une des plus remarquables de la langue espagnole ». Titre de la tribune : « Vargas Llosa, l’immortel », le surnom donné aux académiciens.