AVANT/APRES. Les terribles dégâts du séisme en Turquie sont visibles depuis l’espace
Sur les images transmises par les satellites qui observent actuellement la Turquie et la Syrie après le séisme, on s’aperçoit que les terribles dégâts sont visibles depuis l’espace. La comparaison avec la même zone photographiée avant le tremblement de terre est saisissante.
Le Centre national d’études spatiales (Cnes), à Toulouse, et 16 autres agences spatiales sont chargés de fournir des images satellites à la protection civile, aux secours ou encore aux organisations humanitaires, présents sur les lieux du drame.
Un quartier de Kahramanmaras, en Turquie, ville dévastée de plus d’un million d’habitants située à proximité de l’épicentre de ce tremblement de terre a été photographié avant et après l’événement :
“Trois satellites français ont effectivement été mobilisés pour photographier les zones sinistrées : Pléïade, Spot et Pléïade Néo. Ils sont activés en ce moment par Airbus Defence and Space. À Toulouse, le CNES est quant à lui chargé de coordonner les opérations”, expliquait à La Dépêche Émilie Bronner, représentante Cnes à la charte internationale “Espace et catastrophes majeures”.
Le séisme a fait au moins 17.513 morts, selon les derniers bilans officiels, dont 14.351 en Turquie et 3.162 en Syrie. Vingt-trois millions de personnes sont “potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables”, estime l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle redoute une crise sanitaire majeure qui causerait encore plus de dommages que le séisme.